Informations
préliminaires
Le texte des Centuries présenté ici est la retranscription
:
1. - du quatrain 0001 au 0353 de la première édition
de Macé Bonhomme parue à Lyon en 1555 (bibliothèque
d'Albi),
2. - du quatrain 0354 au 0640 et 0701 au 1000 de l'édition
posthume de Benoît Rigaud parue à Lyon en 1568 (copie
Anatole Le Pelletier),
3. - du quatrain 0641 au 0700, les quatrains manquants à
toutes les éditions, ce sont les douze quatrains mensuels
parus tous les ans dans les almanachs des années 1555,
1556 (manquant), 1557, 1558 et 1559 (pour explication de cette
insertion se reporter au texte en fin d'ouvrage).
Les notes entre crochets [ ] en fin de vers sont pour le :
1, les variantes de la même édition dont l'exemplaire
est à la bibliothèque de Vienne (Autriche);
2, les variantes de l'édition d'Antoine du Rosne de 1557
(quatrains 0354 à 0640) qui nous semble suspecte (contrefaçon);
3, les variantes de l'édition antidatée de 1566
de Pierre Rigaud, fils de Benoît Rigaud, prise comme texte
de référence par Anatole Le Pelletier.
La Lettre à César préfaçant
les Centuries 1 à 7 est la copie de l'édition princeps
de 1555 et l'Epître à Henri, devançant
les trois dernières Centuries, est la reproduction des
Oracles d'Anatole Le Pelletier (1867).
Le texte des quatrains tirés des almanachs pour les ans
1560 à 1567 clôturent ce corpus.
Modernisation du texte
Pour que le texte des Centuries et des almanachs soit exploitable
par les moyens modernes mis à notre disposition, il fallait
moderniser le texte et sa numérotation.
Peu de changement quant au texte sinon que la plupart des raccourcis
typographiques tels que ô, û, î, ê, en
usage au Moyen-Age et à la Renaissance, ont été
supprimés. Exemple : ô, mis pour on ou om est remplacé
dans le texte par on ou om. Le vieux « » facilement
confondu avec la lettre « f » est remplacé
par s. Reste à signaler pour une meilleure lecture que
« u » au début d'un mot s'écrit toujours
« v », et que « v » à l'intérieur
d'un mot est toujours transformé en « u ».
Subsiste encore quelques archaïsmes tels que q mis pour
que ou qui, pphetise pour prophétise, mais il font vraiment
exception.
Auparavant les auteurs citant les quatrains étaient obligés
d'utiliser la numérotation en chiffres romains pour repérer
la Centurie (recueil de cent quatrains) suivi du numéro
d'ordre du quatrain, écrit à l'origine en chiffre
arabe; exemple Centurie VII, quatrain 58, noté le plus
couramment VII-58. Ce système a montré son inefficacité
car de nombreuses coquilles typographiques résultent du
manque de pratique des compositeurs et copistes à jongler
avec des chiffres qui relèvent d'un archaïque.
En adoptant une numérotation unique à quatre signes
en chiffres arabes, nous ne rompons ni l'ordre logique des quatrains,
ni leur position dans l'uvre; en faisant cela nous simplifions
au maximum les recherches et le classement requis pour une exploitation
scientique de ces textes. Chaque quatrain est à sa place,
ainsi le VII-58 est rebaptisé 0758, tout comme le I-1
l'est avec le nombre 0001. Un truc : pour retrouver le numéro
exact de la Centurie d'origine dans un texte ancien, ajoutez
une unité au chiffre des centaines.
Cette même numérotation est appliquée aux
quatrains figurant dans les almanachs. Exemple le 6404 est le
quatrain paru en 1564 pour le mois d'avril (04). Les deux derniers
chiffres, dizaines et unités, désignent le mois
: 01 pour janvier jusqu'à 12 pour décembre, toutefois
00 signale le quatrain pour l'année générale
et les nombres au-delà de 12 quelques quatrains supplémentaires
comme il s'en trouve dans l'édition pour l'an 1567.
Les quatrains mensuels parus dans les almanachs de 1555 à
1559 ont une double numérotation : celle du quatrain respectif
à leur almanach (5501) et celle de leur place supposée
dans la septième centurie (0641). |